Photographie aérienne
Cartographie
Les photographies aériennes qu’il prend en mars 1935 sont utilisées à plusieurs reprises. Pour établir le plan parcellaire d’Ogol-du-haut et d’Ogol-du-bas, Solange de Ganay recoupe les vues verticales avec des cartes administratives établies par le service géographique de l’AOF (carte du cercle de Mopti au 1/500 000 et carte de Bandiagara au 1/200 000)[11] et, surtout, avec les données topographiques et toponymiques qu’elle a collectées sur le terrain (elle utilise alors le modèle des fiches du cadastre français de 1898). Grâce à un système de calque, elle transforme les vues verticales des photographies de Griaule, redressées par la Société générale de photo-topographie, en données cartographiques et cadastrales[12]. Les photographies aériennes de trois « villages du plateau » (les deux Ogol et Barna) et d’un « village d’éboulis » (planches IV et V), ainsi qu’un croquis (fig. 1) et deux plans parcellaires (fig. 2 et 3) établis par de Ganay sont utilisés pour la présentation du milieu dans lequel vivent les Dogon, en introduction de Masques dogon, la thèse de Griaule[13].
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Mais ces vues aériennes et les croquis ou les plans qu’elles permettent d’établir ne servent pas seulement à documenter « l’économie agraire » des habitants de la falaise de Bandiagara, comme en rend bien compte l’article que Griaule consacre, en 1947, au maraîchage dans le « village double des Ogol »[14]. Dès 1935, il s’agit aussi de révéler leurs sites sacrés, de « faire apparaître […] les étapes principales des rites religieux ou magiques de ces hommes si attachés à leurs croyances qu’ils les ont pour ainsi dire écrites sur le sol »[15]. Cet accent mis sur les institutions religieuses se retrouve, après la Seconde guerre mondiale, dans le schéma du village d’Ogol-du-bas qui illustre la « Quatorzième journée » de Dieu d’eau : on passe alors du plan parcellaire au dessin symbolique, support d’analogies entre l’organisation villageoise et les parties du corps humain.