Germaine Dieterlen
Ses axes de recherche
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Plusieurs thèmes d’étude, représentatifs de l’école Griaule, traversent l’œuvre de Germaine Dieterlen. Ses recherches sur les composantes de la personne se prolongent de la fin des années 1930 au début des années 1970, depuis ses premières enquêtes de terrain jusqu’au colloque de 1971 sur « La notion de personne en Afrique noire », dont elle est l’organisatrice [14]. L’analyse de monuments, d’objets, de taxinomies, de rites, de graphies, de faits sociaux ou de règles d’alliance à partir d’un mythe et d’un système symbolique de référence – dogon, bambara ou bozo – est une autre caractéristique essentielle de son travail. Sa thèse principale, soutenue en 1949 et publiée en 1951, dévoile justement les fondements cosmogoniques et symboliques des activités sociales, religieuses et techniques des Bambara [15]. Un tel axe de recherche va de pair avec le recueil, l’étude, l’explication ou la synthèse de récits oraux (mythes de fondation, cosmogonies, prières rituelles, titres d’honneur…). Plusieurs de ses livres en témoignent : Koumen, texte initiatique des pasteurs peuls (1961, avec Amadou Hampâté Bâ), Textes sacrés d’Afrique noire (1965), Le Titre d’honneur des Arou (1982), L’empire de Ghana (1992, avec Diarra Sylla) et surtout Le Renard pâle (1965, avec Marcel Griaule), dernière synthèse des mythes ou des exégèses cosmogoniques fournies depuis 1946 par les informateurs dogon de ces deux auteurs [16].



