Amadigné Dolo
De l’ethnolinguistique au film ethnographique
En revanche, à partir de 1946, il devient l’informateur principal de la fille aînée de Marcel Griaule, Geneviève Calame-Griaule, dans le domaine de la linguistique et de la littérature orale. Entre 1946 et 1960, il lui transmet notamment une grande partie des contes dogon de son corpus et contribue à l’achèvement de son dictionnaire dogon [2]. Après la guerre, Amadigné travaille également pour les membres de l’équipe Griaule ; il leur sert de traducteur, d’enquêteur et de collecteur d’objets et de plantes [3], en correspondant parfois par lettres. Avec Jean Rouch et Germaine Dieterlen, il collabore enfin à différents films documentaires tournés en pays dogon entre 1964 et 1974, en particulier celui sur les batteries dogon [4], et ceux sur la cérémonie soixantenaire du sigui.